Le dernier mot
Il y a presque un an, j'écrivais la première phrase de notre roman Qui se passe entre Paris et Berlin, c'était du côté de Figueres. Aujourd'hui, c'est à Berlin qu'on le finit. Enfin, finir, disons qu'on a fini le premier jet. Cela représente trois gros tas de feuilles imprimées en noir et rose.Parfois l'imprimante imprime notre prose en rose.
Une pile, française, une pile allemande et une pile franco-anglo-allemande, qui nous sert de squelette, d'interprète et d'outil de contrôle, en quelque sorte l'ambassade de nos idées. Plus nos carnets de notes. De Figueres à Berlin, l'histoire a beaucoup voyagé et d'après Béa qui a l'habitude, ce n'est pas fini. Le dernier mot que j'ai écrit aujourd'hui ne sera sans doute plus là, en bas à droite de la dernière page, après avoir retravaillé le manuscrit.
Le dernier mot est "Méhari".
Je l'ai écrit avec une faute d'orthographe. Toute de suite ça classe!