Quelques adresses que j'aime bien. En toute objectivité.
Pour commencer, la société tourangelle qui a développé ce site web, il y a un bon moment. Ensuite, si il y a un blog sur Berlin à consulter, c'est bien celui ci (j'avais parlé d'objectivité :)
Même chose pour cet excellent guide de Catalogne, unique et super bien fait, et aussi cet autre guide d'Andalousie.
Je mange des frites Ah Ah !
Et du poulet Yassahh !
Avec de la manionaise.
Belleville - Paris
Dans le sud de la Touraine, en traversant la Creuse, J'ai vu jaillir un château, comme ceux des livres d'histoire, avec le chevalier Bayard en armure au premier plan. Le Château de la Guerche.
En 2013, Marseille sera la Capitale Européenne de la Culture. Encore deux ans donc. :-)
Deux ans aussi pour s'améliorer au lancer de chaussures.
Au pied des Alpilles, Van Gogh a dessiné des amandiers, l'allée des amandiers. Je ne vous dis pas où c'est car pour le moment le coin est totalement libre de touristes. Et non, je ne parle pas de "la branche d'amandier" et oui, je parle bien de dessin, pas de peinture.
Dans le sud, il n'y a pas que le Pastis, il y a aussi une spécialité de pancartes laconiques.
J'ai demandé où j'avais pris la photo ci-dessus, on m'a répondu "en Bretagne" avec parfois une précision, Cancale, Doëlan, Pornic, Quiberon, Tregastel. Sachant que mes interlocuteurs étaient allemands, j'étais surpris par leur connaissance des ports bretons. Mais cette photo a été prise à Majorque, dans le port de Sóller.
Ce billet, un peu long, raconte comment, après avoir acheté des e-billets sur le site de la SNCF, j'ai été traité, à 1 mois d'écart, par trois contrôleurs différents qui ignoraient l'existence de ces e-billets (le billet est dématérialisé, il suffit de présenter sa carte Grand-Voyageur.) et enfin la réaction de la SNCF auprès de qui je me suis plaint.
Sur le chemin qui va de Sóller - avec un accent aigu sur l'o - à Deià - avec un accent grave sur le a - les maisons semblent avoir était construite pour y écrire des romans: isolées de la foule, mais pas trop loin non plus, face à la mer, entourées d'ifs et d'oliviers. Ça tombe bien, on a justement un nouveau projet en vue :-)
C'est une vallée où poussent des orangers, des citronniers et des amandiers. Les gens sont aimables et parlent Majorquin, un Catalan plus rond qu'à Barcelone. En février les orangers se donnent à fond, les citronniers aussi et les amandiers friment avec leurs fleurs blanches et roses alors que le nord de l'Europe se pèle. "Mol bi", comme dit Sergi le berger, quand tous ses moutons sont rentrés. Oui, il y a aussi des moutons dans la vallée de Sóller.
La Galerie l'Art au Garage organise une rencontre avec des artistes ayant travaillé sur Berlin et le mur ou sa trace. J'y serai. C'est le 8 décembre à partir de 18:00, 23 Rue des Lilas
75019 Paris.
Murmur de Berlin est présenté du 13 novembre au 19 décembre, à l'Art au Garage dans le cadre de l'expo Murs visibles / Murs invisibles.
Que dire, sinon, "allez y". Alors "Allez y".
À Karlrsruhe on se couche et on se réveille en écoutant les Flamands roses imitant des gonds de porte mal lubrifiés. Il y à aussi le ZKM.
Devant la porte de Brandebourg, Kalliopi Lemos a empilé 8 barques. Une tour de bateaux colorés, qui ont été utilisés pour traverser la Méditerranée, par des gens qui fuyaient l'Afrique, sa misère et ses guerres. La tour sera démontée le 9 novembre, le jour de l'anniversaire de la chute du mur de Berlin. Je trouve que c'est une mauvaise idée, je l'aurais laissé un peu plus longtemps. La Méditerranée est un mur.
Je débarque à peine de Berlin où j'ai vu plein de belles choses quand j'apprends que se termine aujourd'hui "60-70-80, l'art contemporain chinois", une expo au château de Tours où je vais certainement voir plein de belles choses. Je m'y rends en courant, bien que non remis du décalage horaire et effectivement j'y ai vu plein de belles choses.
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...empêche le ramassage des ordures.
Vu à la Ciotat.
Ma nièce, trouve un insecte, accroché à la veste de son grand-père, elle le détache avec précautions et le pose sur la table. J'arrive et en le voyant m'exclame "Un phasme !"
Rasili présentait un spectacle place de la Victoire. Une danse, silencieuse, sur pas de musique, ou si vous préférez, un pas de danse sur du silence. Je ne connais pas les codes de cet art, aux frontières du Butō et de la pantomime, pourtant, fasciné par ce que je voyais, j'oubliais les sons de la ville qui parut alors calme et tranquille. Tours avait quelque chose du fond marin couvert de laminaires. Le monde du silence.
C'est facile, c'est même très facile d'avoir de l'inspiration. J'ai un ami, Philippe Manceau, il est musicien. Je le visite de temps en temps dans son studio d'enregistrement et suis toujours étonné par sa créativité. Et là, je reviens d'Auvergne, où il est toutes les dix minutes. Et j'ai tout compris, il suffit de grimper sur un volcan ou de faire le tour d'un lac et Paf ! la muse arrive et dicte carrément son inspiration, il n'y a plus qu'a recopier. Je le sais, avec Bea, on y a commencé un roman et on n'a eu aucune difficulté avec nos personnages ou l'intrigue. Ça coulait de source, comme la Dordogne ! Alors, je dis "Facile!"
Il y avait déjà plein de raisons d'aller faire un tour à Arles, mais depuis quelques jours, il y en a une autre. L'ouverture de la galerie Nature & Cultures. Elle présente quelques-unes des photos de Remi Benali. En attendant d'y passer, visitez le site de Nature & Cultures.
Mais n'oubliez pas : en vrai, c'est toujours mieux que sur un écran !
Des enfants sautent de toit en toit. Des groupes marchent sur la tôle ondulée, parfois le métal claque sous leur poids. Un parpaing, posé là pour empêcher le vent d'emporter la tôle, glisse en crissant. Un couple, assis sur des pneus, discute sous une parabole. Assourdissant, mais joyeux brouhaha. Cette foule marche sur des toits pour le vernissage de Kasbah, l'installation de Kader Attia au CCC.
Tours. On se croirait au printemps. Un contrebassiste joue. Un danseur s'exclame. Dans des fauteuils posés sur le trottoir, des spectateurs. L'un d'eux protège ses yeux du soleil. Il y a un tout petit peu de vent.
Tours. J'ai vu un type qui perdait la tête, au sens propre. Il tentait de la rattraper en volant au-dessus de nos têtes. Il était nu et l'ombre de son corps, fait d'un fin grillage de métal, se projetait sur un mur. Dans la posture typique du vernissageur, nous tenions un verre à la main et discutions... d'Art, bien sûr. Mais le corps volant arrivait même à s'immiscer dans nos conversations, chaque mouvement qu'il faisait, était accompagné d'un son grâve venant du plafond.
Vous dites c'est pas possible.
Après m'être perdu dans les coteaux de Vouvray, je me suis retrouvé dans une vallée, près d'une église, entouré de centaines de cochons. Ils faisaient de la musique, dansaient puis, en présence d'un roi dont j'ai oublié le nom, un tribunal s'est réuni pour juger... Dieu !
On est à Cologne pour "Lit. Cologne". On nous récupère à l'aéroport, dans une Lexus Hybrid (Ouaou). Drôle de sensation de rouler sans entendre de moteur. Le chauffeur joue de la musique, je lui dis que ça me plaît. Il monte le son. À l'hôtel, il me donne le CD. Dans l'ascenseur, le garçon d'étage nous raconte l'histoire de l'Hotel im Wasserturm, ancien château d'eau, au dix-neuvième siècle, le plus grand d'Europe, puis la transformation en Hôtel, l'intérieur signé Andrée Putman. On connaissait déjà l'histoire, mais il est tellement content de nous la raconter, en Allemand, puis en Anglais, et puis en Français.
C'est l'hiver. Il neige. Normal. Cette nuit la neige a recouvert d'un blanc manteau blanc les rues de Berlin. Ce n'est que la dixième couche en dix jours! Donc, le manteau blanc est de plus en plus blanc.
Picpoul de Pinet, Figuerol, rouget, Hanchoïade, Eden théâtre, Gare de La Ciotat, pointus, Pastaga, Cagole de Cassis, Thomas Mann, Gros'Noré, Route des crêtes, Domaine du Bagnol, La Cadière-d'Azur, Roche Belle, Tapenade, Jean-Paul, Fabienne... Bart.
Et le gecko.
Mon endroit préféré à Lucerne, est le bar du KKL (Kultur un Kongresszentrum Luzern). Le matin, il est calme, le café est bon et la vue sur le lac inspire, c'est l'endroit idéal pour écrire. Aujourd'hui j'y ai fait une expérience assez étonnante.
Berlin.Un monstrueux bébé, nu, tient par la main, sa mère, qui pend dans le vide. Ça se passait sur la façade du KaDeWe. C'était la révolution des mannequins de Royal De Luxe, à Berlin pendant une dizaine de jours.
Usedom, est une île dans la Baltique, au nord de l'Allemagne, en fait dans l'Ex-DDR. À Karlshagen ou Peenemünde, l'ambiance est tellement grise, que j'ai envie d'enlever le Ex dans "Ex-DDR". Cette grisaille n'est pas uniquement météorologique elle est aussi dans les esprits de certaines personnes que nous rencontrons. Comme si le mur, tombé en 1989, était toujours dans les têtes.
La peur paralyse, c'est ce qui se passe ici. Peur des étrangers et des différences, peur du changement... Ca fait peur!
J'ai à peine tournée le dos qu'un nouveau musée a été construit à Berlin. Blanc et bleu, il s'appelle White Cube. On le trouve sur la Schlossplatz, en face des travaux de démolition du Palais de la République. Sa fin est déjà écrite, en 2010. C'est à dire le temps de tourner le dos. Est-ce le premier musée jetable?
Bien avant le Mois de la Photo, la Touraine a fait bouillir les marmites de révélateur et de fixateur. Dans le révélateur, j'ai trouvé Dorothy Shoes à l'Atelier 37, et la Chapelle Sainte Anne à La Riche.
En me baladant dans Tours, je suis tombé sur un troupeau de girafes. Elles traversaient la ville du nord au sud, le début d'une longue migration qui les mènera jusqu'à la savane africaine.
Un coeur percé d'une flèche, accompagné de deux initiales, gravé sur un cadenas. Deux prénoms écrits au feutre sur un autre cadenas. Des dizaines de cadenas, peut-être des centaines, qui sont accrochées au parapet du pont Talvera. On a imaginé une symbolique amoureuse, des promesses, quels romantiques, ces Italiens !
Bolzano. Le nuage de Chernobyl a aussi irradié les Matriochkas qui se trouvaient sur son passage, comme le prouve celle présentée par Jaime Pitarch dans le cadre de Manifesta 7
Heureusement que le nuage s'est arrêté, pile, aux frontières de la France,
Dans l'aéroport de Munich, le voyageur devient partie d'une oeuvre d'art. Il lui suffit d'utiliser les nombreux tapis roulants qui parcourent ses couloirs et le voici dans le "chemin de lumière" de l'américain Keith Saunier. Je me demande combien je vaux maintenant sur le marché de l'art.
De l'autre côté, des silhouettes glissent en silence. "Hé Ho, vous allez où?".
Dans l'espace, personne ne vous entend crier
Tours. C'est coloré, joyeux, rouge, jaune et bleu. Des lithographies, des gouaches, des tapisseries, des dessins. C'est l'exposition Calder, au Château de Tours. Calder fait sourir, c'est bien. Dehors, on a le droit de prendre des photos.
L'intérêt des voyages, c'est qu'on voyage, justement. D'où leur intérêt. Petit voyage à Hiddensee. Une île sans voiture au nord de l'Allemagne. Ce n'est pas la caraïbe, mais la Baltique. C'est pourtant la première fois que je vois un sable aussi fin et blanc, une mer d'un bleu aussi carte postale. Le soleil cogne, on se croit à la Guadeloupe. Presque, car l'eau est baltique. A Hiddensee, on marche, on fait du vélo, du cheval et on lit. L'été on s'y baigne. Au bout d'un moment, on revient sur le continent. Deux jours ça va, mais trois jours...
On participe au festival de lecture Lesetage 2008. Lecture bilingue, encore une fois. Super organisation, super hôtel, super public, super latif. Comme à Cologne en fait. Ce genre d'évènement est aussi un plaisir, car il se produit dans de belles villes. Bonne ambiance dans le quartier de Sternschanze. Pour le prix d'un ticket de métro, on se balade en bateau sur l'Elbe, la ville est devenue un terrain expérimental pour les architectes. Hambourg stimule.
Des amis m'ont offert un Moleskine, celui de Berlin. Ça prouve qu'ils me connaissent bien. C'est un peu comme lorsqu'on m'a offert mon premier livre dans la Pléiade, de peur de l'abimer, je n'ose l'ouvrir. Même papier, un peu plus épais, avec de petits rubans pour marquer les pages.
Ici tout est "plus", la tour de la Commerzbank était jusqu'il y a peu le bâtiment le plus haut d'Europe, l'aéroport est un des trois plus gros d'Europe, la gare est la plus grosse d'Europe, le Salon du livre, le plus important au monde. Il n'y a peut-être bien que l'ambiance dans la ville qui n'est pas plus.
Creixell, Vilamalla, la Bomba, Vilacolum, Torroella de Fluvia, l'Arbre sec, Viladamat, Sant Marti d'Empuries
En France, chez mes parents. On est samedi, je tonds la colline. Je suis un peu long.
Mon père, les mains en porte-voix. Le moteur fait trop de bruit, je l’arrête.
- T’en mets un temps, qu’est-ce que tu fabriques ?
- Je fais des courbes.
- Oui, mais c’est beaucoup plus long.
- Oui, mais ça sera beaucoup plus jolie sur Google Maps.
- Alors OK.
Dix raisons pour lesquelles l’Andalousie est propice à l’écriture: tranquilo, sol, tapas, Malaga, playa, cava, siesta, Frigiliana, naranja, orchata. Mais il y en a plein d'autres !
Wolf Biermann présente son livre "Heimat". Pendant une heure il parle, le publique rit où l'écoute en silence dans la grande halle de verre. Wolf Biermann est un chanteur allemand qui vivait de l'autre côté du mur. Il provoquait tellement le gouvernement avec ses chansons qu'en 1976 il s'est fait expulser de DDR. Il est toujours dans cette image de provocation et joue avec, certains le lui reprochent. C'est un orateur de talent. Une fois de plus je suis étonné de la foule qui assiste aux lectures.
A 1h30 en train de Berlin, Leipzig. L’ambiance est plus légère que celle de Dresde, il y a même une certaine nonchalance dans les rues, beaucoup d’étudiants, des trams partout, de gros bâtiments, et des taxis qui livrent leur cargaison, des auteur et des éditeurs, devant les hôtels de la ville qui sont tous pleins. Demain, commence le Salon du Livre de Leipzig. Ah oui, il neige. Beaucoup. Il fait froid. Très. Hier, c’était le printemps.
Entre les traces de l'urbanisme à la mode de la DDR, les rénovations violentes de la ville, les centaines bus qui vident leur cargaisons de touristes devant d’énormes monuments historiques il est difficile d’aimer Dresde. Où alors il faut beaucoup de temps. Nous sommes dans un horrible hôtel Ibis, sans doute construit dans d’anciens locaux administratifs. Notre fenêtre donne sur un chantier.
On a 4 heures devant nous. Il y a foule dans les rues tellement il fait beau. Dusseldorf, le Rhin, les bars le long du Rhin, les grosses maisons regardent le Rhin, la statue en résine de Christoph Pöggeler regarde le Rhin, et la pub sur la colonne Maurice regarde le Rhin.
Passage à Cologne pour la septième édition de “Lit. Cologne”, le festival de la littérature. Plus de deux cents auteurs venus de partout, rencontrent leurs lecteurs et lisent des extraits de leurs ouvrages. 10 jours pendant lesquels le public peut écouter des livres en Allemand, en Français, en Russe en Anglais... Les gens font la queue comme pour un concert. Bea a lue deux fois des chapitres d’un de ses livres. Le public est chaleureux. C’est comme pour la Lange Buchnacht à Berlin... Étonnant.
Cologne, c’est aussi la bière locale, la Kölsch, le Dom, les bords du Rhin, mais je retiens surtout la Weltstadthaus, ce magasin dessiné par Renzo Piano.
Un jour, j'irais à San Francisco et je passerais sur le Golden Gate Bridge. En attendant, j'ai emprunté le pont de Langeais. Il a plein d'avantages par rapport à son confrère californien, il est moins loin, il est beaucoup plus ancien puisqu'il a été construit en 1849 tandis que l'autre date de 1937 et surtout il est beaucoup plus pratique, il m'a permis d'aller de l'autre côté de la Loire, ce que le Golden Gate ne permet pas de faire. Autant que je sache.
Rencontre avec l’artiste catalan Alfonso Alzamora. Balade dans la campagne autour de son atelier. Je fais des photos. En ce moment, sa palette est très noire et rouge. Je ne sais plus de quoi on a parlé. C’était un bon moment. Au loin, les Pyrénées étaient couvertes de neiges. Le clocher de Borassa était illuminé pour Noël, une étoile filante qui s’accrochait à son clocher.
Dans mon esprit, j’avais une image d’Oscar, il porte un jean, des chemises colorées, des chaussures de pont. Ses cheveux sont épais, brun foncé et mi-longs, il est légèrement bronzé. Il a quelques cicatrices aux mains et aux bras. Je ne sais pas comment ce dernier détail est arrivé dans le portrait.
Sur le port de la Rochelle, nous étions assis sur le quai, les jambes battant dans le vide. Et d'un coup, nous l’avons vu. Un marin sur son voilier, c’était lui. Des chaussures aux cheveux, des jeans à la chemise, jusqu’aux cicatrices.
En même temps, on a vu une partie du prochain livre. Oscar va naviguer.
Chomadoux, Bialon, Messeix, Les gannes, Orcines, Tauves, Bogros, La mine, Herment, Solagnat, Aydat, Bourg-Lastic, Vedrine, Savennes, Condat, Ussel, Nébouzat, Laqueuille, Combronde, La Baraque, Place de Ramacles, rue Blatin, rue des gras...